La Bangladesh est un pays de l’Asie méridionale surpeuplé et très pauvre. Situé dans le delta du Gange et du Brahmapoutre, le Bangladesh regorge d’eau. Les inondations sont périodiquement catastrophiques, surtout lorsque la crue énorme des fleuves gonflés par les pluies de mousson se combine avec un cyclone. En 1998, 70 % de la superficie du pays était sous l’eau !
En dépit de l’omniprésence de l’eau, 4 000 km de rives fluviales, le pays reste confronté à l’irrigation, cruciale pendant la saison de sécheresse, d’octobre à avril, et à la retenue des eaux.
Avec la famine, l’essentiel des problèmes de santé est lié à celui de l’eau. En général à leur insu, les bangladeshis s’intoxiquent, en buvant de l’eau de leurs puits depuis une quarantaine d’années.
En effet, encouragés par tous les spécialistes nationaux ou internationaux, les petits entrepreneurs locaux ont creusé dans la nappe phréatique, entre 7 et 11 millions de petits forages tubés dans tout le pays. Les experts, aussi, ont incité la population à boire l’eau souterraine qui à leurs yeux était saine. Elle était dépourvue de bactéries pathogènes provoquant les diarrhées ou les autres affections intestinales transmissibles par l’eau qui ont sévi dans ce pays tropical.
Mais triste ironie du sort, dans les années 70, les spécialistes de la santé publique ne pensaient à l’arsenic dissous naturellement et ce n’est qu’en 1993, que l’on a découvert que l’eau « saine » des puits contenait ce poison en quantité dangereuse.
L’intoxication à l’arsenic présente une autre caractéristique malheureuse compliquant la situation. Il faut une dizaine d’années, parfois davantage, pour reconnaître la pathologie. Quand elle apparaît, il arrive qu’il soit trop tard pour pouvoir la traiter. Selon les estimations fortes, 80 millions de personnes environ, soit plus de la moitié de la population serait atteinte.
Froid et neige en décembre, du blé à revendre.
Pas plus de 0, 4 gr de sel.
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) l’eau de consommation ne doit pas contenir plus de 0,4 gramme de sel par litre. L’eau, distillée ou osmosée, insipide et sans saveur, en contient 0,2, 0,3 gramme. Trop pure elle doit être reminéralisée. Il est ordinaire que dans les océans, l’eau de mer contient 35 grammes par litre.
Dans les mers plus ou moins fermées, la concentration atteint 36 à 39 grammes de sel, comme par exemple la Méditerranée.
Le littoral de la Catalogne et du Languedoc était parsemé de marais salants, grands producteurs de cette ressource depuis l’Antiquité il y a quelques siècles.
En mer Morte la teneur en sel est de 270 grammes par litre alors que la mer Caspienne elle ne dépasse pas 13 grammes.
La mer fournit environ 60 % de l’eau dessalée. Le reste est produit à partir d’eau saumâtre contenant de 1 à 10 grammes de sel par litre, des eaux de surface et des eaux souterraines.
Source OMS.