Parution : Juin 2023
Pêche au chalut

Parution : Mai 2023
Pêche à la traîne à Marseillan (Hérault)

Sur la plage de Marseillan dans l’Hérault toute la population est concernée par la pêche à la traîne : jeunes et moins jeunes participent à la tâche, rude et physique, qui consiste à tirer le lourd filet sur la plage. Photo vers 1900.
Jeune pêcheur d’Albufera

Parution : Avril 2023
Les femmes ramassent le goémon

Parution : Mars 2023
Création des mers

Phare Saint Louis à Sète

Parution : Février 2023
Le Pourquoi-pas ?
Né le 15 juillet 1867 à Neully sur Seine, Jean Baptiste Charcot, ses études de médecine terminées, s’est orienté vers l’exploration sous-marine et l’océanographie. A bord du bateau « Français », puis du « Pourquoi-Pas ? », navire à moteur gréé en voilier qu’il avait fait construire pour les expéditions dans les mers polaires, il fit, de 1903 à 1905 et de 1908 à 1910, deux voyages dans les régions antarctiques situées au sud de l’Amérique. Après la guerre, devenu capitaine de frégate, Charcot reprendra ses es expéditions scientifiques qui le mèneront fréquemment au GSon navire le fameux Pourquoi-pas ? quitte Saint-Sevran le 26 juin 1936, pour accomplir une nouvelle mission de recherche scientifique dans les eaux du Groenland. Sur le chemin du retour, après avoir relâché quelques jours dans le port de Reykjavik, en Islande, pour réparer une chaudière, le Pourquoi-pas ?avait appareillé le 15 septembre vers midi. Dans la soirée, une violente tempête contraignit le Ct Charcot à ordonner demi-tour pour s’abriter au port. A l’aube, tout près de la côte, le navire se fracassa sur un écueil ; tout l’équipage périt noyé, à l’exception du premier-maître Eugène Gonidec, qui fut recueilli cinq heures plus tard. Le lendemain, la mer rendait le corps du Ct Charcot ainsi que ceux de vingt-deux des quarante victimes. Ils furent ramenés en France par un bâtiment de la marine nationale, et le 12 octobre 1936, à Notre-Dame de Paris, on célébra les obsèques nationales de Charcot et de ses compagnons.Il a laissé le récit de ses voyages dans deux ouvrages : Autour du pôle Sud et les Missions du Pourquoi-Pas ?
Port de Bordeaux

Parution : Janvier 2023
Hiver sur l’île de Sein

Vous en voulez des équilles ?

Cadaquès, village de pêcheurs

Championnat de France de pêche au thon

Le phare de S’Aranella d’El Port de la Selva

L’hécatombe des baleines

Le mérou, comme chez lui

Pêche au lamparo

Phare du cap Leucate (Aude)

La pêche industrielle
La baisse des stocks des poissons disponibles à l’échelle mondiale n’est malheureusement qu’une des multiples dérives des procédés industriels. La surpêche menace le renouvellement des ressources marines, c’est-à-dire un épuisement des stocks de poissons disponibles dans les mers et océans sur le long terme. Depuis des décennies, des armadas de gros bateaux sillonnent les mers sans relâche à la recherche des bancs de poissons.
La mer Méditerranée serait concernée à 90% tandis que 40% des espèces des poissons du nord-est de l’Atlantique sont en péril, bien qu’une grande partie des poissons consommés en Europe proviennent le plus souvent d’Afrique et d’Asie.
Les mégapoles accompagnées par une démographie galopante et son lot de pollutions qui vont croissant. Les initiatives de sensibilisation à la sensibilisation à une pêche durable semblent trop tardives et ne pèsent pas lourd sur la balance face aux géants de l’industrie agro-alimentaires.
Initiation à la plongée sous marine à Collioure en Pays catalan.




L’hécatombe de baleines
La chasse à la baleine a été pratiquée depuis des centaines d’années. Dès le Xème siècle, les pêcheurs basques chassaient les baleines qui entraient dans le golfe de Gascogne, l’été, pour mettre au monde leur petit dans une eau plus chaude que celles des latitudes élevées où la baleine se tient d’habitude à la recherche de sa nourriture. On sait en effet que les baleines franches ne peuvent avaler de gros poissons. A travers une espèce de passoire géante constituée par leurs fanons, elles filtrent l’eau de mer et se nourrissent exclusivement de plancton animal, qu’elles ne trouvent en grande quantité que dans les zones arctiques et antarctiques. Dans ces zones se développe une production extraordinaire de petites crevettes : le krill, qui assure l’engraissement des baleines et de plusieurs autres espèces dont les saumons.
Les pêcheurs basques suivirent les baleines jusqu’au Spitzberg dans l’Atlantique Nord. Ils y furent bientôt rejoints, à partir du XVIIème siècle, par les Hollandais, les Britanniques, les Allemands et, plus tard les Norvégiens. De leur côté, les Américains, à partir du XVIIIème siècle, commencèrent à descendre l’océan Pacifique vers l’Antarctique pour cette pêche, alors aussi profitable que risquée. C’était une joute dangereuse et pleine d’imprévus, menée avec de petites embarcations et des harpons lancés de main d’homme.
Lorsque, à la fin du XIXème siècle, on inventa le canon lance-harpon, les choses changèrent totalement. Avec des bateaux plus rapides, il fut désormais possible de chasser toutes les espèces de baleines, même celles, comme la baleine bleue, qui se dérobaient le plus souvent aux attaques des pêcheurs.
Ainsi commença l’hécatombe, conduite au premier rang par les baleiniers russes et japonais, dans les deux océans froids. La pêche atteignit une telle intensité qu’on put craindre la disparition absolue de l’espèce étant donné son faible taux de renouvellement (un baleineau par mère et par gestation d’une durée d’un an). De 1925 à 1963, 290 000baleines bleues ont été capturées dans le monde, si bien qu’en 1966 la pêche de la baleine bleue et trois autres espèces ont dû être interdites totalement. On pêche encore des espèces non prohibées, mais des conférences internationales fixent les quantités à ne pas dépasser chaque année. Il est bien sûr interdit de chasser les baleineaux ou les mères accompagnées de baleineaux. L’importance des pêches de baleines pour l’alimentation dans quelques pays ne doit pourtant pas être sous-estimée. En 1973, par exemple, six compagnies baleinières ont mis sur le marché japonais 122 000 tonnes de viande de baleine représentant pour ce pays 2,5% de l’ensemble des consommations de protéines animales y compris le poisson. Ce pourcentage est à peu près celui que représente, en France, le poisson dans la consommation de protéines.
En 1982, la Commission Baleinière Internationale (CBI) a adopté un moratoire entré en vigueur en 1986 qui interdit toutes formes d’exploitation commerciale des baleines. Néanmoins les pays membres peuvent faire objection à toute décision de la CBI lorsqu’ils estiment qu’elle est contraire à leur intérêt national. Le Japon a profité d’une faille juridique du moratoire de 1986 pour réaliser une reconversion de sa flotte de chasse scientifique. Mais les recherches n’apporteront rien, qu’un commerce caché de viande de baleine distribuée sur les marchés et dans les restaurants japonais. En 2002, le Japon a sacrifié plus de 680 baleines pour des recherches scientifiques.
Depuis 1986, 7 500 baleines auront été capturées sous couvert de recherches scientifiques et auront fait l’objet de 30 résolutions condamnant cette pratique.
Aujourd’hui rien ne justifie l’exploitation baleinière, tous les produits issus de la baleine sont maintenant remplacés par des produits de substitution et la CITES (Convention de Washington) interdit tout commerce des produits issus des cétacés et de toutes les espèces animales menacées d’extinction.
Toutefois à travers le monde, l’observation des cétacés dans leur milieu naturel est devenue une activité économique. Le whale-watching, est le mot qui désigne cette pratique qui si elle n’est pas encadrée sera aussi destructeur que les chasseurs de baleine !
Le whale-watching est une activité marine qui inculque le respect du milieu maritime en général et encourage la protection des cétacés sur tous les océans de la planète. En Méditerranée l’observation des dauphins et des baleines est une activité écotouristique en plein essor, porteuse de retombées économiques.

L’eau c’est la vie, l’assainissement c’est la dignité.
Slogan adopté de par le monde.
L’épopée des Vikings.
Le phénomène Viking s’étend sur près de trois siècles (fin VIIIème, fin XIème siècle) et s’exerce sur des aires géographiques d’une très grande diversité d’un bout à l’autre du monde connu de l’époque. Nous savons aujourd’hui que ce ne sont pas des hordes sauvages qui ont déferlé depuis la Scandinavie sur l’Europe, mais des navigateurs hors pairs capables d’explorer toutes les routes maritimes qui souhaitaient d’abord s’enrichir par le commerce. Les Vikings, ou peuples scandinaves pratiquaient le négoce avec les marchands occidentaux depuis l’époque romaine. Les rapports commerciaux Orient-Occident qui se sont effectués pendant des siècles grâce à la Méditerranée, sont modifiés par l’expansion arabe (au VIIIème siècle) et se décalent au Nord, vers l’Atlantique, la mer du Nord et la Baltique. Il paraît logique que les Scandinaves soient intervenus dans ce secteur puisqu’ils ont le sens du commerce et les navires adéquats, le langskip que l’on a surnommé le drakkar aux extraordinaires qualités de navigation qui en font une arme absolue pour l’époque. Le terme viking dérive du latin « vicus » qui peut se traduire par place marchande ou comptoir de commerce : les historiens estiment que les Vikings ont constitué des confréries de négociants liés par pactes ou contrats.
Le comptoir suédois de Birka est fondé au VIIIème siècle : la ville devient une plaque tournante du commerce viking, elle regroupe de nombreux artisans qui utilisent des matières premières en provenance des territoires scandinaves tels l’ambre, le fer, les fourrures, le bois et l’ivoire (de morse). Les produits transformés sont vendus surtout à l’étranger en échange de produits de luxe comme la céramique, la soie et l’argent. L’essentiel du commerce se fait avec l’Europe de l’Ouest puis l’expansion vers l’Est et le développement des routes commerciales de la Volga et du Dniepr amplifie le commerce vers l’Orient dès la fin du IXème siècle.
L’origine géographique (Norvège, Suède, Danemark actuels) des Vikings semble déterminer leur expansion territoriale : les Varègues ou les Suédois se sont dirigés vers l’Est, autour de la Baltique et en Russie. Les Norvégiens paraissent concentrer leurs raids sur les îles britanniques et les Danois se répandent en Mer du Nord, Manche et Atlantique. Les causes exactes du phénomène viking font encore l’objet d’hypothèses notamment le point de départ du mouvement parce qu’il a marqué les esprits contemporains. est le saccage de l’abbaye de Lindisfarne, île située sur la côte nord-est de l’Angleterre en juin 793. Les Danois organisent des expéditions dès la fin du VIIIème siècle, elles s’intensifient après la mort de Charlemagne en 814. Morcelé en de multiples royaumes, l’Angleterre est particulièrement touchée : les fleuves Humbert et Tamise sont des voies de pénétration faciles pour les navires vikings. Entre 875 et 879, les Danois battent les souverains du nord-est de l’Angleterre et fondent le royaume viking de Danelaw (le pays sous la loi danoise).
Port Vendres: L’abondance.

Nazaré au Portugal

L’océan en tempête

Sauvegarder les océans

Triage sur l’étang de Thau
