Parution : Juin 2023
Péniche Marie Thérèse
Patrimoine quartier du Faubourg à Collioure
Les barques de pêche au repos sur la plage du Faubourg sont entouré par un riche patrimoine. De gauche à droite :
L’ancienne demeure de Gaston Pams accueille le Musée d’art moderne de Collioure. Mis en place en 1934 par Jean Peské (1870-1949), il rassemble de superbes collections du début du XXème siècle.
Situé à l’extrémité de la plage d’Avall, le Faubourg abrite le couvent des Dominicains. Fondé en 1290, il a rayonné pendant cinq siècles sur la vie de la cité. En 1926 il est transformé en cave coopérative vinicole. Au milieu de la plage du Faubourg, quartier riche en patrimoine, se dresse la robuste tour de la Douane. Datant du XIVème, elle avait une fonction douanière en participant au contrôle et à la sécurité de la cité.
La Gloriette, juchée sur un promontoire, est un petit édifice de style mauresque offrant une des plus belles vue sur la baie de Collioure et invite à la contemplation de la mer Méditerranée à l’abri des vents.
Le moulin de la Cortine cesse son activité au XIXème siècle et tombe en ruine. Restauré de manière traditionnelle, il est aujourd’hui à nouveau opérationnel pour l’élaboration d’une huile d’olive de qualité.
Le fort Saint Elme est un monument chargé d’histoire que les rois d’Espagne et de France se disputaient férocement. Construit entre 1538 et 1552 sous Charles Quint, ce fort surplombant Collioure et Port-Vendres est un phare.
Parution : Mai 2023
Le canal du Midi en chiffres
Hameau Le Somail
Bassin fluvial des Ponts-Jumeaux
Parution : Avril 2023
Canal du Midi en hiver
Joyau de la Côte Vermeille à Nostra mar
Parution : Mars 2023
La sterne naine en plein vol
L’étang asséché de Montady
Parution : Février 2023
Place du Tertre
Chemin de fer à crémaillère
La gare d’El Barcarès
Parution : Janvier 2023
Salins de Gruissan
Canal du Midi à Ventenac en Minervois
Herbier de posidonie
Sainte Marie la Mer en Roussillon
Musée océanique de Monaco
La Méditerranée en surchauffe
C’est la rentrée
Après avoir accueilli beaucoup de monde, subitement, la plage de Canet en Roussillon est désertée. La rentrée scolaire est proche, incontournable. Un cycle immuable rempli d’amertume tant la vie était belle et insouciante sur la plage de sable fin, au bord de la Méditerranée. À l’année prochaine…
Les Ponts-Jumeaux à Toulouse
Dicton portugais : Braga prie, Coimbra chante, Porto travaille et Lisbonne s’amuse
Plage des Coussoules à La Franqui
Plage du Front de Mer à Port la Nouvelle (Aude)
Plage de La Grande Motte en Languedoc
Grande-Plage à Port-Barcarès
Plage du Mouret à Leucate-Plage
Plage du Grau du Roi en Languedoc
Rapport de l’UINC
Dunes et plages du littoral français de la Méditerranée sont de plus en plus abîmées selon une étude réalisée par le Comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et l’Office français de la biodiversité et le Muséum national d’histoire naturelle. Les activités humaines mettent en péril la biodiversité exceptionnelle du littoral méditerranéen. Sur les 9 écosystèmes qui constituent les cordons dunaires et les rivages sableux de la région, 7 ont été évalués comme « en danger ou vulnérables » : cela représente 26% du littoral méditerranéen français. Les principaux responsables de la dégradation de ces écosystèmes extrêmement riches sont l’artificialisation du littoral qui s’intensifie depuis les années 1960 et la sur-fréquentation touristique. Les dunes blanches sont particulièrement en danger, nombre d’entre elles ont disparues au profit d’une urbanisation implantée directement en haut de la plage, en particulier sur le littoral du golfe du Lion déplorent les auteurs de cette étude. Les dunes restantes sont en majorité accolées à des parkings, routes et autres zones urbaines qui freinent leur progression. Le piétinement engendré par la fréquentation touristique en période estivale déstabilise également l’organisation des espèces animales et végétales de la dune et accélère l’évacuation du sable par le vent regrettent les chercheurs. L’érosion des plages et les passages fréquents des engins de nettoyage détruisent l’habitat des espèces animales et végétales locales représentent une menace toute aussi significative pour le littoral méditerranéen. Seules les lagunes méditerranéennes, pour le moment, évaluées comme « préoccupation mineure » par l’UINC semblent épargnées par les activités humaines. L’Organisation de conservation note néanmoins que la situation de cet écosystème pourrait se détériorer dans les années à venir, notamment en raison de l’élévation du niveau de la mer et de la progression des espèces exotiques envahissantes.
Source : Comité français de l’UICN. (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
C’est le souffle coupé par la beauté du panorama que l’on contemple ce site à 360 degrés : la mer au bleu unique, le vignoble cascadant de terrasse en terrasse jusqu’au rivage de la Méditerranée, la côte édentée de la Côte Vermeille puis de la Costa Brava, les Pyrénées plongeant dans les flots de la Grande Bleue, les tours de guet de la Madeloc et de la Massane qui veillent sur le golfe du Lion depuis le XIIIème siècle, Collioure blotti autour de sa petite baie, Port-Vendres et ses petits et grands navires, le côte sablonneuse s’échappant vers le cap Leucate et au-delà, la plaine du Roussillon butant sur les infranchissables collines granitiques des Corbières gardées par les impressionnants châteaux cathares Une halte au parking du fort St Elme est un lieu incontournable du circuit effectué par le petit train à travers le vignoble de la Côte Vermeille.
La posidonie en Méditerranée. Toute vie commence par les plantes. En mer, il y a des algues et il y a la posidonie. En effet, la posidonie n’est pas une algue mais une plante à fleurs. Si les plantes à fleurs sont peu nombreuses dans les mers et océans (moins de 60 espèces différentes contre plus de 20 00 visibles à l’œil nu pour les algues) elles jouent un rôle considérable.
La posidonie se rencontre devant toutes les côtes de Méditerranée entre zéro et 40 mètres de profondeur (à l’exception des côtes du Levant : Egypte, Palestine, Liban, Syrie). Elle constitue de véritables forêts sous-marines avec des densités atteignant les 1 000 faisceaux de feuilles par mètre carré et 8 feuilles de 80 cm à un mètre par faisceau. Dédiées à Poséidon, Dieu de la mer, les posidonies fixent les fonds grâce au lacis imputrescible de leurs tiges (rhizomes) rampantes ou dressées qui s’élève lentement : un mètre par siècle ! A la base des édifices constitués de rhizomes et de sable (la matte), il n’est pas rare de trouver des rhizomes morts ayant 5 000 ans d’âge (mieux que le tronc des plus vénérables de nos oliviers) ! Le sol de notre proche littoral est ainsi bien fixé. La végétation luxuriante de cette forêt de posidonie abrite une multitude d’organismes marins : algues et animaux invertébrés se fixent sur les rhizomes ou les feuilles. Les poissons et oursins mangent les feuilles ou les algues fixées sur les posidonies. Les posidonies jouent aussi le rôle d’abri pour les petits poissons menacés par les grands.
La forêt de posidonies est l’oasis littoral qui précède les étendues désertiques vaseuses des grands fonds ténébreux. Cette forêt est très menacée car l’homme habite sur le bord de cette oasis : il bétonne ses abords pour construire des ports de plaisance et, en troublant l’eau par les rejets urbains, il fait mourir par manque de lumière les arpents les plus profonds de la forêt sous-marine. Sur les côtes méditerranéennes françaises, l’effort considérable pour l’épuration des eaux urbaines a rendu, presque partout, la qualité aux eaux littorales.
Les dégâts causés ces 25 dernières années ont cependant entraînés un recul très marqué de la limite inférieure de l’herbier de posidonies qui est remonté de plus de cent mètres par endroits. Ces dégâts mettront…3 000 ans à s’effacer, car la plante ne progresse horizontalement que trois centimètres par an !
On s’efforce actuellement de la transplanter : c’est la seule façon de reconstituer les forêts sous-marines détruites par le passé !
Source : Méditerranée : mer vivante.
Plongée de rêve dans la baie de Collioure
Les Cabanes de Fleury d’Aude sont un hameau dépendant administrativement du village de Fleury d’Aude situé au milieu d’un vaste territoire où la vigne et les lagunes sont reines.
De vétustes cabanes érigées par les pêcheurs afin d’abriter leurs familles le long du fleuve côtier Aude et de l’embouchure, construites avec des roseaux maritimes poussant dans les marais, de matériaux divers et du bois flotté que la mer rejette sur la plage ont donné le nom, un brin romantique, à ce lieu au charme indéniable : Les Cabanes de Fleury.
Mais la vie évolue, la vague du tourisme de masse a tout balayé et les cabanes de roseaux interdites par arrêté municipal ont laissé la place aux petites villas avec jardin, eau potable pour tout le monde, le tout à l’égout instauré, un groupe scolaire édifié, un port de plaisance voit le jour au bord de la rivière et peu à peu le hameau, comme toutes les cités voisines, adopte l’industrie du tourisme de masse !
On y vient l’été pour se retrouver en famille. L’hiver, c’est la nature qui prend le dessus, mais au début de l’année 2020, la tempête Gloria a déferlé férocement sur le golfe du Lion, en particulier sur la plage des Cabanes de Fleury. La Méditerranée très en colère pendant plusieurs jours, dépose sur la plage de sable fin des tonnes et des tonnes de déchets en tous genres, les plus spectaculaires étant de gros et grands troncs d’arbres. Un paysage d’apocalypse, défigurant la plage la plus sauvage des Cabanes de Fleury. Février 2020 restera gravé dans les mémoires. Le spectacle de désolation mobilise l’envie de remettre en ordre la beauté de ce lieu idyllique au plus vite, est le souhait de tous malgré l’ampleur de la tâche.
Le fort St Elme domine le golfe du Lion
Canet autrefois
L’Ayrolle à Gruissan ; Au bout de la route des salins se trouve l’étang de l’Ayrolle et son village de pêcheurs ; Village est un grand bien mot, le lieu ne compte qu’une quinzaine de petits cabanons rassemblés autour d’un minuscule port ouvert sur l’étang ; C’est le hameau des pêcheurs, un lieu sans « chichi » où les gens de la mer prélève le poisson, fruit de leur travail, et vous parlent de leur métier ; Un véritable bout du monde au grand air où soufflent toute l’année les vents marins et la tramontane puissant vent de terre ; On ne vient que pour acheter du poisson du jour, si vous voulez du pittoresque et de l’authentique, vous êtes au bon endroit ; Mais n’oubliez pas de respecter la nature environnementale qui abrite les colonies de flamants roses lesquels piochent inlassablement dans les marais leur repas et les gens des petits métiers qui y travaillent.
La plage de Canet en Roussillon
Palavas-les-Flots en 1890
Sentiers de la Côte Vermeille à Argelès
A fond la caisse à Port Barcarès
Crique de l’Oli à Collioure
Le Barcarès vers 1950
Laboratoire Arago de Banyuls sur Mer
L’Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer est le nouveau nom du Laboratoire Arago. L’ancien nom, imprégné dans la mémoire collective, tient la dragée haute tant il fait partie intégrante du paysage de Banyuls, et, bien au-delà par sa notoriété internationale.
La station marine conçue en 1882 par Henri de Lacaze-Duthiers, infatigable pionnier de la cause maritime devient un lieu privilégié pour l’étude de la biologie marine et de l’océanographie en Languedoc-Roussillon. Le Laboratoire est muni d’un aquarium dès 1884, cette date en fait l’un des plus anciens de la Méditerranée. Situé sur une superbe côte rocheuse à proximité de la frontière espagnole, il bénéficie d’un environnement exceptionnel par la diversité de ses biotopes, de sa faune et de sa flore dans les domaines marins et terrestres.
Actuellement la station associant, Sorbonne Université et CNRS, abrite depuis 1968 : le Laboratoire d’Océanographie Microbienne, le Laboratoire d’Ecogéochimie des Environnements Benthiques, le Laboratoire de Biologie Intégrative des Organismes Marins, le Laboratoire Biodiversité et Biotechnologie Microbiennes. Ce laboratoire scientifique de premier plan regroupe 192 agents dont 74 CNRS, 4 plateformes scientifiques, 500 chercheurs et 1 000 étudiants internationaux accueillis par an, 2 bateaux, 2 bouées d’observation, 4 marins, 2 plongeurs scientifiques, 1structure de médiation scientifique, le Biodiversarium. Ce dernier ouvert depuis 2010 est un parc naturel de 3 hectares dénommé le Jardin méditerranéen du Mas de la Serre. En 2017 est inauguré un Aquarium moderne et pédagogique, un lieu d’échange entre le public et le monde de la recherche situé face à la Méditerranée dans un cadre exceptionnel où commence la Réserve Marine Naturelle de Cerbère-Banyuls. Le tarif d’entrée de l’Aquarium offre la visite couplée avec le Biodiversarium, ce qui est complémentaire et recommandée pour comprendre le monde de demain…
Les espaces marins sont le bien commun de l’humanité.
Soyons attentifs à une gestion écologique durable.