En Vallespir que d’eau.


Inondations tragiques au Pakistan.
Des inondations dévastatrices et historiques ont récemment
frappé le Pakistan. Plus de 1 600 personnes ont péri et 1/3 du pays est encore recouvert d’eau laissant
la population dans le dénuement le plus total.
Le « carnage climatique » touche toutes les régions du monde comme nous avons pu le voir dans
notre pays avec les incendies et la vague de canicules estivales. Mais les populations les plus pauvres
sont frappées de manière disproportionnées.
Au même moment, Madagascar, l’Ethiopie, le Kénya et la Somalie font face à la menace de famine
en raison de sécheresses extrêmes et répétées.
Face au dérèglement climatique, accompagner les populations à s’adapter aux effets des dérèglements, imaginer des solutions pour accélèrer l’adaptation aux changements, former les paysans à des pratiques agricoles plus résistantes aux conditions météorologiques capricieuses est le devoir minima des pays
riches afin d’atténuer, à travers le monde, famines, misères et souffrances.
En Conflent que d’eau, que d’eau.

Le Cady, renforce la Têt

Les digues cèdent

Catastrophes en Catalogne

Combat permanent contre l’eau en Hollande.
Dans de nombreux pays la pénurie d’eau est depuis des milliers d’années un handicap quasi insurmontable, dans d’autres contrées, le trop d’eau est aussi un fléau.
Aux Pays-Bas comme son nom l’indique, les terres se trouvent plus basses que le niveau de la mer.
Durant des siècles, la mer et les rivières inondent régulièrement les plaines une grosse partie de l’année. Les premiers habitants construisirent des talus des artificiels, dénommés polders, entourés de canaux qui acheminent l’excès d’eau vers les rivières et la mer.
Ce fut l’invention du moulin à vent, vers 1400, qui permit la conquête de grandes parcelles de terrain. Dès le Moyen-âge, on édifia des digues pour soustraire les terres à l’envahissement des eaux. Entre le XIII° et le XIX° siècle, près de 500 000 hectares sont progressivement mis hors eau. Les moulins de polder fonctionnent toute l’année pour actionner les pompes refoulantes. A travers le pays, un paysage truffé de moulins de drainage participent à l’asséchement. Différant types de moulins dont la technique évolue au fil du temps mais le moulin de polder est le plus caractéristique des moulins hollandais. En bois, en général octogonal, parfois hexagonal, la calotte est manœuvrée de l’extérieur pour orienter les ailes.
Après une énième inondation particulièrement dévastatrice en 1916, des budgets d’Etat sont attribués pour éradiquer ce fléau récurent. Vers les années 1920 les travaux de protection débutent. Au long du XIX° siècle des ouvrages hydrauliques pharaoniques sont réalisés. Un labyrinthe de canaux d’évacuation, des écluses régulent les niveaux, des kilomètres de digues sont édifiés complétés par les moyens les plus modernes, en particulier les pompes centrifuges et la vis à eau appelée aussi vis d’Archimède parce que ce savant grec utilisait une spirale pour évacuer l’eau. Si nécessaire, elles évacuent des centaines de milliers de litre à la minute !
Une digue longue de 30 km, 90 mètres de large, coiffée d’en autoroute isole la région du Zuiderzee. Aujourd’hui, l’œuvre entreprise en 1920 est presque achevée même si le projet d’un ouvrage important vient d’être abandonné. Un énorme travail de maintenance est indispensable.
Les hollandais, opiniâtres et persévérants, ont réussis à assécher des parcelles de terre parmi les plus fertiles du monde. Les agriculteurs se sont approprié les terres pour développer le maraîchage, mais surtout déployer, depuis quelques siècles, une horticulture de renommée internationale qui a gagné le slogan charmant : la Hollande, le pays des tulipes ! On peut ajouter, les quelques moulins à vent qui nous apportent un brin de nostalgie magique !

Lavogne de La Couvertoirade.

Tempête à Sète

Crue de 1821 à Le Boulou
Le 6 octobre 1821, un enfant du village Le Boulou, Joseph Martre, connu sous le surnom de « Jèpa », fut le témoin, malgré lui, d’une mésaventure qui aurait pu être dramatique pour le jeune homme âgé de 23 ans.Le Tech augmenta rapidement de volume et couvrit bientôt le lit d’une rive à l’autre. Il travaillait dans son jardin, situé rive droite, au lieu-dit « Orts de les Parets ». Quand il se rendit compte de la montée foudroyante de l’eau, il grimpa sur un grand peuplier où il dut rester perché pendant 36 heures. Le lendemain matin, il constata avec une grande satisfaction que la plupart des habitants du Boulou étaient là, au milieu desquels il vit son épouse éplorée. Bien que ne pouvant rien faire pour le tirer de sa fâcheuse situation, cette foule ne l’abandonna pas. Le soir venu, elle alluma un grand feu qui fut entretenu toute la nuit. Sa femme et ses nombreux amis l’encourageaient de la voix. Le curé de la paroisse lui donna sa bénédiction. Son frère promit un louis d’or à qui le sauverait. La décrue, tant souhaitée par toute la population, se produisit enfin. On ne sait qui le premier arriva à lui. L’essentiel c’est qu’il fut sauvé. Cette inondation fut appelée désormais « Aiguat d’En Jèpa Martre ».
Navacelles, Grand site de France

Loisirs et plaisirs au bord de l’eau
A une époque où l’individu cherche à retrouver son équilibre dans la nature le « coronavirus » est venu contrecarrer violemment tous les projets d’évasion pendant la saison printanière, celle qui prépare les grandes vacances d’été. La sanction est sans appel : confinement pour tous ! Certes, rester confiné pendant deux mois entre les quatre murs de sa maison, y a pire comme contrainte, mais les états d’âme des « prisonniers » évoluant, aux fils des jours par les déclarations des uns, des autres et les bilans dramatiques rabâchées en boucle à longueur de journées par les médias, il est difficile d’échapper au stress ou à la sinistrose dans une période de crise sociale déjà très agitée. Des milliers de familles ont été frappées par le virus ou plus grave la disparition d’un être cher.
Les « cheveux blancs » emprisonnés dans des maisons de retraite, (paraît-il médicalisé…), ont payé un très lourd tribut.
Mais quoi qu’il arrive le cycle de la vie continu de tourner. Enfin, avec quelques petites restrictions, le mois de juin ouvre l’espace public à tout le monde, la soif de déambuler librement au soleil est forte et l’espace naturel grandiose et varié pour les loisirs de pleine nature doit pouvoir répondre à cette libération afin de reconquérir une vie normalisée.
Où que l’on se trouve en Languedoc, en Roussillon et en Catalogne, nos pas de porte s’ouvrent, entre Méditerranée et Pyrénées, sur des paysages qui se magnifient autour de l’eau, où la divine ressource naturelle, se présente sous toutes ses formes : mer, lagunes, lacs naturels ou artificiels, plans d’eau, fleuves, rivières, torrents, sources thermales chaudes ou froides.
Le fort potentiel aquatique propose des loisirs variés et sans cesse renouvelés. Sur le sable des plages de la Méditerranée déferlent baignades, voiles, surfs, windsurfs, skis nautique, courses d’aviron, plongée, pêche-sous-marine et les marches pédestres sur les sentiers le long du littoral. En Pyrénées, le ski et ses nombreux dérivés, les descentes de rivières sauvages en rafting, en canyoning, les randonnées à ski sous les forêts secrètes ou autour des lacs glacés.
Les croisières fluviales sur de petites péniches aménagées et les randonnées cyclistes sur le chemin de halage du canal du Midi et de la Robine font de plus en plus d’adeptes
Les loisirs aquatiques se sont beaucoup développés, les aménagements suivent la tendance. Pour les voyages plus lointains l’année prochaine sera une autre année.
