L’eau dans tous ses états – Inondations – Sécheresses

Parution : Avril 2023

Fidèle petit chien.

Sur un tas de matériaux divers, le petit chien, bien triste, attend le retour hippothétique de ses maîtres. Innondations du Midi en mars 1930.

Naissance de la planète bleue

L’eau était présente dans l’Univers bien avant la naissance de notre planète. Cette eau, à l’état de glace ou de vapeur, se dépose sur les poussières et les blocs du Cosmos. Puis il y a 4,5 milliards d’années, en assemblant ces différents matériaux qui viennent de l’espace, la Terre se structure. Mais il faudra encore attendre des millions d’années avant que le premier océan apparaisse.

A la surface de la Terre à peine née, de très nombreux volcans et des roches bouillonnantes libèrent une quantité colossale de chaleur et de gaz. Une partie de ces gaz, les plus légers, se disperse dans l’espace l’autre partie, plus lourde, comme le gaz carbonique ou la vapeur d’eau, enveloppe la Terre et forme ce que l’on appelle l’atmosphère. L’eau n’y existe encore que sous forme de vapeur.

La planète se refroidit doucement et les premières vapeurs d’eau se condensent. Lorsque la température atmosphérique s’abaisse en dessous de 100° C, il y a environ 4 milliards d’années l’eau devient liquide. D’énormes orages et de terribles tempêtes s’abattent durant des milliers d’années sur le globe. C’est un véritable déluge ! La pluie ruisselle sur le jeune sol de la Terre en d’incroyables torrents.

Rivières et fleuves se forment et alimentent les océans qui se remplissent progressivement. Ce n’est qu’au fil des siècles que les océans sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui : des étendues bleues et salées. Ce qui explique pourquoi aussi on appelle la Terre, la planète bleue.

L’eau est l’élément de vie qui différencie notre planète des autres. Des scientifiques pensent que les océans pourraient s’être totalement évaporés d’ici un milliard d’années.

Parution : Mars 2023

Réservoir d’eau précieux

Grand site de France, visible du Languedoc, de l’Ariège, de la province de Gérona et de la Méditerranée, il est un symbole identitaire du paysage pyrénéen local, mais en Pays catalan, on a aussi coutume de dire que le massif du Canigou est le château d’eau de la plaine du Roussillon. Il suffit en période hivernale, de regarder la montagne chère au cœur des habitants du département, pour se convaincre du phénoménal réservoir contenant de millions de mètres-cubes d’eau solidifiée, une ressource de grande qualité généreusement mis à disposition, chaque année, aux humains, aux animaux, à la faune et à la flore.

Flocons de neige

La neige, flocon saturé d’humidité, est un agrégat de cristaux de glace qui au fil du temps se métamorphose naturellement en ressource aquatique apte à s’infiltrer pendant des milliers d’années, se charger de minéraux dans les failles ténébreuses de la Terre pour certaines d’entre elles, et pour jaillir autour du Massif du Canigou. La Preste, Amélie les Bains, Le Boulou, Vernet les Bains, Molitg les Bains, Thués les Bains et Saint Thomas les Bains stations thermales ou sources naturelles, chaudes ou froides, dispensant divers bienfaits thérapeutiques sont de petits paradis montagnards où sourdent l’onde de source des Pyrénées catalanes.

Parution : Février 2023

Valeurs de l’eau

L’eau véhicule des valeurs de pureté, de fraîcheur, de transparence, de sensualité, de convivialité et une image naturelle. C’est une ressource magique. Dans toutes les religions c’est un élément sacré. Tantôt source de vie, tantôt source de mort, alliée ou ennemie, l’eau est indissociable de l’histoire de l’Homme. L’eau est matière première, l’eau est énergie, l’eau est vie. Elle est un trait d’union, entres les hommes, les régions, les peuples. Elle est germe de civilisation et source de culture. Elle est un symbole d’universalité. L’eau est au cœur de la culture des hommes. Elle alimente notre imaginaire et inspire les artistes. L’eau est au cœur des rites et des croyances de toutes les civilisations. L’eau véhicule des valeurs de transparence, de fraîcheur, de pureté, de sensualité et une image naturelle d’écologie. C’est une ressource généreuse, curative, conviviale, fédératrice! Impure, elle provoque des maladies parfois mortelles. Elle peut, aussi, être destructive, féroce et meurtrière.

Crue de 1821 à Le Boulou

Le Tech, pompeusement surnommé fleuve côtier, prend sa source au Roc Colom à 2507 m d’altitude dans le massif du Canigou. Il traverse le département des Pyrénées Orientales de part en part et après une course de 97 km se déverse dans la mer Méditerranée au niveau de la Réserve naturelle du Mas Larrieu, appelé aussi Bocal du Tech, situé au Nord de la commune d’Argelès sur Mer. Plutôt rivière la plupart du temps mais qui en période de crue devient en quelques heures, un fleuve dévastateur et incontrôlable détruisant tout sur son passage.

Pour avoir oublié le principe de prudence, le 6 octobre 1821 le village Le Boulou faillit perdre un de ses jeunes habitants. En effet, le 6 octobre 1821, le Tech augmenta brusquement de volume et couvrit bientôt le lit d’une rive à l’autre. Joseph Martre, connu sous le nom de « Jépa », âgé de 23 ans, vaquait dans son jardin, situé sur la rive droite, au lieu dit « Orts de las Parets ». Quand il se rendit compte de la montée foudroyante de l’eau du Tech, il grimpa sur un grand peuplier où il dut rester perché pendant 36 heures. Le lendemain matin, il constata avec une grande satisfaction que la plupart des habitants du Boulou étaient là, au milieu desquels, il vit son épouse éplorée. Bien que ne pouvant rien faire pout le tirer de sa fâcheuse situation, cette foule ne l’abandonna point. Le soir venu, elle alluma un grand feu qui fut entretenu toute la nuit. Sa femme et ses nombreux amis l’encourageaient de la voix. Le curé de la paroisse lui donna sa bénédiction. Son frère promit un louis d’or à qui le sauverait. Cette inondation fut appelée désormais « Aiguat d’en Jepa Martre ».

La décrue, tant souhaitée par toute la population, se produisit enfin. On ne sait qui le premier arriva à lui. L’essentiel, c’est qu’il fut sauvé.

Parution : Janvier 2023

Eloge ou ode de l’eau

L’eau est un des 4 éléments mythiques avec le feu, la terre et l’air. Chargée de symboles dans toutes les croyances et dans toutes les civilisations humaines, l’eau n’est pas une ressource banale. Ce côté sacré à presque disparu, du moins dans nos sociétés de consommation; l’eau est affectée par bon nombre de fausses idées chez nos contemporains et de pratiques dépassées qu’il faut bannir dès à présent.

Cette ressource culte véhicule des valeurs de transparence, de fraîcheur, de pureté, de sensualité et une image naturelle d’écologie. Elle est généreuse, curative, conviviale, fédératrice ! L’eau sculpte, façonne et colorie notre univers depuis les temps séculaires; c’est une source d’inspiration inépuisable pour tous les artistes. L’eau potable est un véritable créateur de paix car un monde où l’eau est polluée est un univers instable et dangereux.

L’eau ne coule pas du robinet : elle vient de la nature où elle accomplit un fabuleux parcours que la majorité d’entre nous ignorent.

Le monde moderne modifie le contact avec la nature et ses lois ne se fait plus naturellement; elle n’atteint notre robinet qu’après une multitude de traitements, de plus en plus nombreux, et mise en œuvre d’une foule de techniques et de contrôles. Nos ancêtres avaient une attitude respectueuse, voire une vénération pour cet élément, ce qui influait un effet positif sur la ressource et fonctionnait comme un développement durable avant la lettre

Impure, elle provoque des maladies parfois mortelles. Elle peut, aussi, être destructive, féroce et meurtrière. L’eau pure nettoie et purifie, l’eau souillée tue. C’est une molécule qui oscille entre mortalité et immortalité.

Nous buvons la même eau que nos ancêtres, est-ce que nos descendants boiront la même eau que nous ?

L’ensemble des espèces de la pleine eau subit directement les variations de la qualité du milieu induites en grande partie par les activités humaines. De nombreux suivis de la qualité de l’eau sont mis en place sur les bandes côtières de la Côte Vermeille font l’objet de nombreux travaux de recherche portant sur l’étude de la qualité de l’eau.

1). L’Ifremer suit les variations des indicateurs physico-chimiques et biologiques des eaux côtières.

2). Au sein de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls un suivi des températures des eaux de surface (jusqu’à 40 m)est effectué pour évaluer les possibles conséquences du changement climatique sur les organismes littoraux.

3). La DDASS surveille la qualité des eaux de baignade par un suivi bactério-chimique quotidien en période estivale.

Certaines données sont récoltées par la bouée SOLA au niveau de la balise Nord de la Réserve Marine. Elle mesure et enregistre également d’autres paramètres physico-chimiques (pH, salinité, nutriments, turbidité, nitrates…) dans le cadre de différents programmes de suivis (Somlit, DCE). Les données sont ensuite transmises par ondes et analysées en temps réel par les services du Laboratoire Arago.

Inondations en Catalogne en 1962

Comme tout cours d’eau méditerranéenne le débit de la rivière Ripoll est modeste mais le 25 septembre 1962 des pluies torrentielles d’automne tombent sur le Vallès Occidental. Les digues cèdent à Sabadell, inondant la ville, détruisant 2 000 habitations et de multiples usines. La désolation est partout, les dégâts sont considèrables mais surtout 33 personnes trouvent la mort.

En Vallespir que d’eau.

Les ruines du Casino d’Amélie les Bains après l’Aiguat de 1940. (cliché A. Caillet et Clair-Guyot).
Au Pas du Loup à Arles sur Tech, l’usine électrique est partiellement détruite. Aiguat de 1940 (cliché ETI).

Inondations tragiques au Pakistan.

Des inondations dévastatrices et historiques ont récemment

frappé le Pakistan. Plus de 1 600 personnes ont péri et 1/3 du pays est encore recouvert d’eau laissant

la population dans le dénuement le plus total.

Le « carnage climatique » touche toutes les régions du monde comme nous avons pu le voir dans

notre pays avec les incendies et la vague de canicules estivales. Mais les populations les plus pauvres

sont frappées de manière disproportionnées.

Au même moment, Madagascar, l’Ethiopie, le Kénya et la Somalie font face à la menace de famine

en raison de sécheresses extrêmes et répétées.

Face au dérèglement climatique, accompagner les populations à s’adapter aux effets des dérèglements, imaginer des solutions pour accélèrer l’adaptation aux changements, former les paysans à des pratiques agricoles plus résistantes aux conditions météorologiques capricieuses est le devoir minima des pays

riches afin d’atténuer, à travers le monde, famines, misères et souffrances.

En Conflent que d’eau, que d’eau.

Au premier plan se trouvait l’atelier du charron Junoy, il ne reste plus rien, emporté par les eaux de la Têt. Aiguat de 1940.

Le Cady, renforce la Têt

Le Cady en crue rejoint la Têt. Au premier plan la cité de Villefranche de Conflent, à droite, à flanc de montagne la Route Nationale 116 est submergée, en haut, à gauche la gare du petit train jaune. L’Aiguat d’octobre 1940.

Les digues cèdent

Comme tout cours d’eau méditerranéen le débit de la rivière Ripoll est modeste mais le 25 septembre 1962 des pluies torrentielles d’automne tombent sur le Vallès Occidental. Les digues cèdent à Sabadell, inondant la ville, détruisant 2 000 habitations et de multiples usines. La désolation est partout, les dégâts sont considérables mais surtout 33 personnes trouvent la mort.

Catastrophes en Catalogne

Catastrophes en Catalunya en septembre 1962. Des pluies diluviennes causent la mort de 414 personnes, la Catalunya est en deuil. Ereintée, abattue par l’ampleur des dégâts, les habits trempés, une vieille femme regarde le torrent de boue couler devant sa maison. A droite, pour Noël de la même année une tempête de neige paralyse Barcelona et toute la Catalunya. Les Ramblas de Barcelona sous une bonne épaisseur de neige. Photo de 1962.

Combat permanent contre l’eau en Hollande.

Dans de nombreux pays la pénurie d’eau est depuis des milliers d’années un handicap quasi insurmontable, dans d’autres contrées, le trop d’eau est aussi un fléau.

Aux Pays-Bas comme son nom l’indique, les terres se trouvent plus basses que le niveau de la mer.

Durant des siècles, la mer et les rivières inondent régulièrement les plaines une grosse partie de l’année. Les premiers habitants construisirent des talus des artificiels, dénommés polders, entourés de canaux qui acheminent l’excès d’eau vers les rivières et la mer.

Ce fut l’invention du moulin à vent, vers 1400, qui permit la conquête de grandes parcelles de terrain. Dès le Moyen-âge, on édifia des digues pour soustraire les terres à l’envahissement des eaux. Entre le XIII° et le XIX° siècle, près de 500 000 hectares sont progressivement mis hors eau. Les moulins de polder fonctionnent toute l’année pour actionner les pompes refoulantes. A travers le pays, un paysage truffé de moulins de drainage participent à l’asséchement. Différant types de moulins dont la technique évolue au fil du temps mais le moulin de polder est le plus caractéristique des moulins hollandais. En bois, en général octogonal, parfois hexagonal, la calotte est manœuvrée de l’extérieur pour orienter les ailes.

Après une énième inondation particulièrement dévastatrice en 1916, des budgets d’Etat sont attribués pour éradiquer ce fléau récurent. Vers les années 1920 les travaux de protection  débutent. Au long du XIX° siècle des ouvrages hydrauliques pharaoniques sont réalisés. Un labyrinthe de canaux d’évacuation, des écluses régulent les niveaux, des kilomètres de digues sont édifiés complétés par les moyens les plus modernes, en particulier les pompes centrifuges et la vis à eau appelée aussi vis d’Archimède parce que ce savant grec utilisait une spirale pour évacuer l’eau. Si nécessaire, elles évacuent des centaines de milliers de litre à la minute !

Une digue longue de 30 km, 90 mètres de large, coiffée d’en autoroute isole la région du Zuiderzee. Aujourd’hui, l’œuvre entreprise en 1920 est presque achevée même si le projet d’un ouvrage important vient d’être abandonné. Un énorme travail de maintenance est indispensable.

Les hollandais, opiniâtres et persévérants, ont réussis à assécher des parcelles de terre parmi les plus fertiles du monde. Les agriculteurs se sont approprié les terres pour développer le maraîchage, mais surtout déployer, depuis quelques siècles, une horticulture de renommée internationale qui a gagné le slogan charmant : la Hollande, le pays des tulipes ! On peut ajouter, les quelques moulins à vent qui nous apportent un brin de nostalgie magique !

Construction d’une digue en Zélande aux Pays-Bas en 1965.

Lavogne de La Couvertoirade.

La lavogne (mare artificielle) de La Couvertoirade fut construite en 1895. Depuis le portail d’aval du fief des Templiers les eaux pluviales sont amenées par une conduite en pierre jusqu’à un bassin de décantation avant de rejoindre la lavogne. Sur le Causse du Larzac, l’eau de pluie s’infiltre immédiatement et les points d’eau pour abreuver les troupeaux de moutons et brebis sont rares, cet ingénieux ouvrage récupère la moindre petite goutte d’eau lors des précipitations, ce qui permet de stocker l’eau pour l’année. Sur la colline boisée émerge le moulin à vent du Redounel construit au XVIIème siècle et restauré en 2011. La Couvertoirade est une cité templière sur les causses du Larzac. Ce sont les Templiers qui édifièrent le château au XIIème siècle. Au XVème siècle les Hospitaliers leur succèdent et construisent une couronne de remparts avec de belles demeures lors des XVIème et XVIIème siècles. La Couvertoirade figure parmi le cercle huppé des « Plus beaux Village de France ».

Tempête à Sète

La cadence et le rythme infernal des vagues martèlent sauvagement le socle rocheux sur lequel repose le Théâtre de la Mer à Sète. Les flots ne sont pas toujours aussi bleus, aussi apaisés que lors de la belle saison, c’est à la fureur des tempêtes qui peuvent y souffler que le golfe du Lion doit son nom. Cliché du 11 novembre 2014.

Crue de 1821 à Le Boulou

Le 6 octobre 1821, un enfant du village Le Boulou, Joseph Martre, connu sous le surnom de « Jèpa », fut le témoin, malgré lui, d’une mésaventure qui aurait pu être dramatique pour le jeune homme âgé de 23 ans.Le Tech augmenta rapidement de volume et couvrit bientôt le lit d’une rive à l’autre. Il travaillait dans son jardin, situé rive droite, au lieu-dit « Orts de les Parets ». Quand il se rendit compte de la montée foudroyante de l’eau, il grimpa sur un grand peuplier où il dut rester perché pendant 36 heures. Le lendemain matin, il constata avec une grande satisfaction que la plupart des habitants du Boulou étaient là, au milieu desquels il vit son épouse éplorée. Bien que ne pouvant rien faire pour le tirer de sa fâcheuse situation, cette foule ne l’abandonna pas. Le soir venu, elle alluma un grand feu qui fut entretenu toute la nuit. Sa femme et ses nombreux amis l’encourageaient de la voix. Le curé de la paroisse lui donna sa bénédiction. Son frère promit un louis d’or à qui le sauverait. La décrue, tant souhaitée par toute la population, se produisit enfin. On ne sait qui le premier arriva à lui. L’essentiel c’est qu’il fut sauvé. Cette inondation fut appelée désormais « Aiguat d’En Jèpa Martre ».

Navacelles, Grand site de France

Le Cirque de Navacelles s’est formé il y a 6 000 années environ. Au fond des gorges, La Vis, rivière au débit fantasque, s’écoule cachée sous une frondaison opulente. Le paysage naturel et la fragilité du milieu ont permis l’inscription du Cirque de Navacelles au réseau des Grands Sites de France.

Loisirs et plaisirs au bord de l’eau

A une époque où l’individu cherche à retrouver son équilibre dans la nature le « coronavirus » est venu contrecarrer violemment tous les projets d’évasion pendant la saison printanière, celle qui prépare les grandes vacances d’été. La sanction est sans appel : confinement pour tous ! Certes, rester confiné pendant deux mois entre les quatre murs de sa maison, y a pire comme contrainte, mais les états d’âme des « prisonniers » évoluant, aux fils des jours par les déclarations des uns, des autres et les bilans dramatiques rabâchées en boucle à longueur de journées par les médias, il est difficile d’échapper au stress ou à la sinistrose dans une période de crise sociale déjà très agitée. Des milliers de familles ont été frappées par le virus ou plus grave la disparition d’un être cher.

Les « cheveux blancs » emprisonnés dans des maisons de retraite, (paraît-il médicalisé…), ont payé un très lourd tribut.

Mais quoi qu’il arrive le cycle de la vie continu de tourner. Enfin, avec quelques petites restrictions, le mois de juin ouvre l’espace public à tout le monde, la soif de déambuler librement au soleil est forte et l’espace naturel grandiose et varié pour les loisirs de pleine nature doit pouvoir répondre à cette libération afin de reconquérir une vie normalisée.

Où que l’on se trouve en Languedoc, en Roussillon et en Catalogne, nos pas de porte s’ouvrent, entre Méditerranée et Pyrénées, sur des paysages qui se magnifient autour de l’eau, où la divine ressource naturelle, se présente sous toutes ses formes : mer, lagunes, lacs naturels ou artificiels, plans d’eau, fleuves, rivières, torrents, sources thermales chaudes ou froides.

Le fort potentiel aquatique propose des loisirs variés et sans cesse renouvelés. Sur le sable des plages de la Méditerranée déferlent baignades, voiles, surfs, windsurfs, skis nautique, courses d’aviron, plongée, pêche-sous-marine et les marches pédestres sur les sentiers le long du littoral. En Pyrénées, le ski et ses nombreux dérivés, les descentes de rivières sauvages en rafting, en canyoning, les randonnées à ski sous les forêts secrètes ou autour des lacs glacés.

Les croisières fluviales sur de petites péniches aménagées et les randonnées cyclistes sur le chemin de halage du canal du Midi et de la Robine font de plus en plus d’adeptes

Les loisirs aquatiques se sont beaucoup développés, les aménagements suivent la tendance. Pour les voyages plus lointains l’année prochaine sera une autre année.

La plage s’installe à la campagne à St Jean de Fos (Hérault) , un havre de loisirs nautiques dans un environnement naturel intact.